

Marie-Claire Morin
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DERNIÈRES PARUTIONS

L’histoire se déroule entre la Bretagne et Jersey. Pierre, la quarantaine, n’a plus la force de subir son quotidien obscur, il disparaît mystérieusement, laissant Louise, sa femme, dans un grand désarroi. Fuir pour oublier ou se déconstruire pour mieux se restaurer ? Un examen de conscience, une remise en question de soi, du couple, ce roman est un va-et-vient entre l’univers de la femme et celui de l’homme.
Colette Renault-Besnard vit à Lannion, dans les Côtes d’Armor. Maîtresse d’école, elle publie ici son troisième roman, après Venelle de l’Enfer, Édilivre, 2012, et Là-bas, À l’Ombre des mots, 2018.

Au premier abord, ces notes de François Duine pourront paraître bien communes, et peut-être même anecdotiques. Comme tant d’autres, cet ecclésiastique breton écrit pour s’enquérir, autant que faire se peut, de la réalité du front. Mais il y a en réalité bien plus dans ce texte, et c’est précisément ce supplément qui en fait toute la richesse et l’intérêt. Particulièrement inspirante est ainsi l’obstination de François Duine à employer les outils de la raison pour tenter de comprendre cette Grande Guerre qui, plus d’un siècle plus tard, continue à défier l’entendement. De même, son aptitude à concilier ces particularismes bretons qu’il chérit tant en tant que folkloriste et une certaine exigence d’universalité nous délivre aujourd’hui, à l’heure du village global et d’une diversité trop souvent revendiquée pour
soi-même, une véritable leçon.
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Né à Dol-de-Bretagne le 8 mai 1870 et décédé à Rennes le 5 décembre 1924, François Duine est tout à la fois homme d’Église, (membre de l’Oratoire de France, vicaire paroissial à Guipel puis à Vitré, enfin aumônier des lycées de Rennes), professeur de lettres, historien et ethnologue. Outre son « Guipel », son regard sociologique nous laisse ses « Souvenirs et Observations » à la plume acérée et alerte. Cet intellectuel breton du temps de la IIIe République fait encore référence concernant le parcours et le
message de Félicité de La Mennais. Docteur en histoire contemporaine, Erwan Le Gall est chercheur associé au Centre de recherche bretonne et celtique (CRBC EA - 4451 / UMS 3554) et professeur-référent du campus de Rennes d’Hautes études internationales et politiques (HEIP)

Avec « Marcel Le Toiser, un peintre à Perros-Guirec », les éditions À l’Ombre des mots élargissent leur horizon et ouvrent la fenêtre de l’art en créant la collection « Peintres de Bretagne ». Ce premier ouvrage est préfacé par Denise Delouche, professeure émérite de l’université de Rennes 2. BON DE COMMANDE joint, commandes possibles sur le site d’À l’Ombre des mots.
Etabli à Perros-Guirec, Marcel Le Toiser (1907-1982) fut instituteur avant d’être artiste de 1950 à 1982.
Autodidacte, il a pratiqué sculpture et peinture. Il puise dans sa région des paysages où la vigueur des couleurs et une matière généreuse s’allient à un graphisme très personnel.
Son œuvre, considérable – regroupant pas moins de 300 toiles, 200 dessins, 50 sculptures... –, a récemment pu être identifiée suite aux perspicaces investigations d’un admirateur passionné.
L’artiste sort ainsi de l’oubli, les nombreuses représentations qui parsèment les 90 pages de ce livre, enrichies de la fine analyse de Denise Delouche, permettront à certains de le re-découvrir, à beaucoup d’autres de le découvrir...
Prix 25 € + 5 € de frais de port.

Notre-Dame de Kerfons
Essai d’histoire monumentale, de Christian Kermoal
La Bretagne est une terre d’enclos paroissiaux, de pèlerinages et de chapelles. Celles-ci sont nombreuses. Notre-Dame de Kerfons en Ploubezre (Côtes d’Armor) fait exception à la règle. Elle est fréquentée en raison d’un jubé exceptionnel, l’un des plus beaux de Bretagne et le plus ancien à avoir conservé sa galerie de personnages. Les visiteurs – 3000 par an avant la restauration qui vient de s’achever - viennent aussi l’admirer pour son aile Renaissance complète, un des exemples les plus précoces (1559) de l’introduction de ce style dans la région.
Son histoire, basée sur des études d’érudits du XIXe siècle était entièrement à reprendre sur des bases scientifiques et archivistique nouvelles et avec l’apport de nouvelles technologies.
L’auteur, Christian Kermoal, est docteur en histoire de l’université Rennes 2 et intervient dans le cadre du laboratoire Tempora de cette même université. Son travail est un étude complète du monument qui remet en cause et bouleverse toutes les idées avancées jusque-là pour sa construction. Ce n’est pas seulement un travail d’histoire de la chapelle de Kerfons, une somme de connaissances mettant en valeur un monument, même si le grand public y trouvera sans doute ces éléments dans le livre. Il s’agit aussi d’un exceptionnel travail méthodologique qui sera consulté par les historiens et historiens de l’Art et tous ceux qui voudront, à quelque titre que ce soit, entreprendre un travail semblable.