

Marie-Claire Morin
26 rue Désiré Le Bonniec
22200 Pabu
Tél : 02 96 21 25 46
Port : 06 32 29 04 37

NOUVELLE PARUTION :
Mgr David, évêque de Saint-Brieuc et Tréguier (1862-1882) –
Un évêque gallican dans un diocèse ultramontain », de Gérard Nicole.

"Nommé évêque de Saint-Brieuc et Tréguier en 1862, Mgr David fut qualifié de
« gallican de la veille de l’avant-veille ». Ses idées étaient celles de Bossuet et de l’Église de France. Pour les gallicans de l’époque, Ie pouvoir des évêques était de droit divin. Il n’émanait pas du pouvoir du pape. A ce titre, ces évêques demandaient à être associés au gouvernement de l’Église universelle qu’on appelle sa conciliarité. Ces idées n’étaient pas celles de son clergé. Ses prêtres étaient ultramontains et soutenaient l’ensemble des doctrines attachées à faire valoir l’autorité et le pouvoir absolu du pontife romain en matière spirituelle et politique.
Pendant vingt ans, Mgr David fut l’évêque gallican de ce diocèse ultramontain. L’histoire de son épiscopat fut celle de cette opposition.
Dans son diocèse d’abord, en France ensuite, et enfin pendant le concile Vatican 1 (1869-1870), il travailla à la constitution d’un épiscopat fort et conscient de ses responsabilités.
Si le gallicanisme était moribond à l’arrivée de Mgr David à Saint-Brieuc, le concile Vatican II (1962-1965) honorera plusieurs de ses requêtes : une priorité d’attention au peuple de Dieu avant la constitution hiérarchique de l’Église, une mise en valeur de la collégialité des évêques en communion (hiérarchique) avec le pape, une reconnaissance des Églises diocésaines, dites particulières, avec leur évêque pour garant de leur unité » Gérard Nicole.
Dans le cadre de la sotie du livre, Gérard Nicole donnera deux conférences le 30 avril au Sanctuaire de Querrien à 14h30 et à la Maison Saint-Yves de Saint-Brieuc à 18h30.
Collection
Histoire religieuse

Le monastère Sainte-Marie-Magdeleine et les religieuses hospitalières de Tréguier
Annie Blanc
L'Hôtel-Dieu de la ville épiscopale de Tréguier a des origines anciennes mais imprécises. Cet hôpitaljouxtait la salle des passants que saint Yves honora de ses visites charitables au contact des pauvres. Propriété de la communauté de ville, il fut repris en mains en 1654 par les Augustines de la Miséricorde de Jésus qui étaient des religieuses hospitalières. Elles ne partirent qu'en 1995, au terme de 341 années de présence et de service auprès des « pauvres malades ».
Cet ouvrage est l'aboutissement de plusieurs années de recherche dans les archives inédites du monastère SainteMarie-Magdeleine de Tréguier. Ainsi, la mémoire des Augustines, leurs vies consacrées à Dieu et à la charité hospitalière ne tomberont pas dans l'oubli.
L'autrice : Annie Blanc est titulaire d'une maîtrise d'Histoire soutenue en 1970 à l'université de Toulouse. Elle a repris ses études à l'université de Bretagne occidentale (UBO) à Brest où elle a obtenu un DEA d'Histoire et civilisation de Bretagne et des pays celtiques en 2000.
Après l'accès aux archives des Augustines hospitalières de Lannion, elle a travaillé dans celles du monastère de Tréguier, encore inédites.
Elle a publié en 2020, « Histoire du monastère Sainte-Anne de Lannion et des religieuses hospitalières - Du XVII" siècle à nos jours», aux éditions À l 'Ombre des mots.
Actuellement, elle anime des conférences et des visites guidées, notamment à Lannion. Elle se consacre à l'écriture et aux recherches dans des fonds d'archives.

Vie de Monsieur de Trémaria, prêtre séculaire et missionnaire
Texte inédit du célèbre père Maunoir relatant la biographie d’un de ses plus proches disciples, Monsieur de Trémaria, ardent collabarateur des « Missions bretonnes » du XVIIe siècle français. Le texte du Bienheureux se voit complété par la réédition de l’ouvrage de l’abbé Parcheminou retraçant avec précision l’itinéraire de M. de Trémaria.
Qui se souvient de nos jours dans le Finistère et les Côtes-d’Armor du prêtre Nicolas de Trémaria-Saludem, originaire du Cap-Sizun, et décédé à Plomeur-Bodou ? Et pourtant, il fut de 1656 à 1674 le principal collaborateur du Père Julien Maunoir. Sa biographie, écrite en 1674 par le Père Maunoir, publiée pour la première fois aux Éditions A l’ombre des mots, permet de redécouvrir l’une des grandes figures des « missions bretonnes » au 17e siècle. Les personnes intéressées par l’histoire, chrétiens ou non, découvriront dans cet ouvrage des aspects méconnus de notre histoire bretonne.
Le père Hervé Queinnec, qui édite et préface cette double biographie, est chancelier de l’évêché de Quimper et Léon, et professeur intervenant au Séminaire Saint-Yves de Rennes.

Le monastère Sainte-Anne de Lannion et des religieuses hospitalières
Annie Blanc
Hôtel-Dieu de Lannion, aux ongmes incertaines, se dressait sur la rive gauche du Léguer depuis le MoyenÂge. Il fut repris en mains au xvne siècle par les religieuses hospitalières augustines de la Miséricorde de Jésus. Ces dernières édifièrent le monastère Sainte-Anne.
L'histoire de leur dévouement au service des « pauvres malades » et leur vie monacale exhumées de leurs archives inédites méritaient d'être connues.
L'autrice : Annie Blanc est titulaire d'une maîtrise d'Histoire soutenue en 1970 à l'université de Toulouse. Elle a repris ses études à l'université de Bretagne occidentale (UBO) à Brest où elle a obtenu un DEA d'Histoire et civilisation de Bretagne et des pays celtiques en 2000.Après l'accès aux archives des Augustines hospitalières de Lannion, elle a travaillé dans celles du monastère de Tréguier, encore inédites.Elle a publié en 2020, « Histoire du monastère Sainte-Anne de Lannion et des religieuses hospitalières - Du XVII" siècle à nos jours», aux éditions À l 'Ombre des mots.Actuellement, elle anime des conférences et des visites guidées, notamment à Lannion. Elle se consacre à l'écriture et aux recherches dans des fonds d'archives.
