

Marie-Claire Morin
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NOUVELLE PARUTION :
Mgr David, évêque de Saint-Brieuc et Tréguier (1862-1882) –
Un évêque gallican dans un diocèse ultramontain », de Gérard Nicole.

"Nommé évêque de Saint-Brieuc et Tréguier en 1862, Mgr David fut qualifié de
« gallican de la veille de l’avant-veille ». Ses idées étaient celles de Bossuet et de l’Église de France. Pour les gallicans de l’époque, Ie pouvoir des évêques était de droit divin. Il n’émanait pas du pouvoir du pape. A ce titre, ces évêques demandaient à être associés au gouvernement de l’Église universelle qu’on appelle sa conciliarité. Ces idées n’étaient pas celles de son clergé. Ses prêtres étaient ultramontains et soutenaient l’ensemble des doctrines attachées à faire valoir l’autorité et le pouvoir absolu du pontife romain en matière spirituelle et politique.
Pendant vingt ans, Mgr David fut l’évêque gallican de ce diocèse ultramontain. L’histoire de son épiscopat fut celle de cette opposition.
Dans son diocèse d’abord, en France ensuite, et enfin pendant le concile Vatican 1 (1869-1870), il travailla à la constitution d’un épiscopat fort et conscient de ses responsabilités.
Si le gallicanisme était moribond à l’arrivée de Mgr David à Saint-Brieuc, le concile Vatican II (1962-1965) honorera plusieurs de ses requêtes : une priorité d’attention au peuple de Dieu avant la constitution hiérarchique de l’Église, une mise en valeur de la collégialité des évêques en communion (hiérarchique) avec le pape, une reconnaissance des Églises diocésaines, dites particulières, avec leur évêque pour garant de leur unité » Gérard Nicole.
Dans le cadre de la sotie du livre, Gérard Nicole donnera deux conférences le 30 avril au Sanctuaire de Querrien à 14h30 et à la Maison Saint-Yves de Saint-Brieuc à 18h30.
Collection Ici et ailleurs

Mortes-eaux
Colette Renault-Besnard
L’histoire se déroule entre la Bretagne et Jersey.Pierre, la quarantaine, n’a plus la force de subir son quotidien obscur, il disparaît mystérieusement, laissant Louise, sa femme, dans un grand désarroi.Fuir pour oublier ou se déconstruire pour mieux se restaurer ? Un examen de conscience, une remise en question de soi, du couple, ce roman est un va-et-vient entre l’univers de la femme et celui de l’homme.
Colette Renault-Besnard vit à Lannion, dans les Côtes d’Armor. Maîtresse d’école, elle publie ici son troisième roman, après Venelle de l’Enfer, Edilivre, 2012, et Là-bas, À l’Ombre des mots, 2018.
Là-bas
Colette Renault-Besnard
En ce début d’automne, Lisi, expatriée àOran rentre en Bretagne pour l’enterrement de sa mère qu’elle n’a pas revue depuis plus de 10 ans. Au village, la vie a peu changée, l’accueil qu’on lui réserve est plutôt maussade. Les bouches se ferment. Mais que lui reproche-t-on?
Les fantômes de son enfance l’assaillent. Elle va tenter de comprendre les liens qui l’unissaient àsa famille.
Trente ans après la fin de la guerre d’Algérie, elle perce enfin les mystères qui ont déterminé sa vie. Partagée entre déterminisme et libre arbitre, d’ici ou de là-bas, Lisi veut retrouver la paix pour continuer à avancer.
* Colette Renault-Besnard vit à Lannion, dans les Côtes d'Armor. Maitresse d’école, elle publie ici son deuxième roman.
Un chat de mai
Patrice Olivo
Un chat de mai dépeint au fil de ses pages l’itinéraire d’un enfant trouvé, élevé dans une famille d’accueil, qui va partir à la recherche de ses origines, notamment de sa mère. L’histoire débute dans les années 1960 et met en lumière le monde rural de l’époque à travers la quête personnelle et sensible de l’enfant devenu peu à peu adulte... Une histoire attachante qui, par le style propre à l’auteur, maintient le lecteur en haleine et le frappe d’emblée dès les premières pages.
« L’auteur manifeste toute sa sensibilité, son émotivité, le rôle de l’éducation et son espoir dans l’homme. A travers les paroles d’un enfant, il affirme son volontarisme, sa défense des plus faibles, sa lutte contre les injustices et donne quelques coups de pattes au pouvoir, à la religion et aux « nantis ». Le « petit chat de mai », malgré les aléas de sa vie saura résister, s’instruire, s’attirer des sympathies, être aidé, être aimé, aimer et réaliser son rêve... » (Bernard Connan).
Patrice Olivo, bien que né à Saint Brieuc, a passé son enfance à Châtelaudren (Côtes d’Armor), charmante cité de caractère, puis sa vie d’homme s’est poursuivie à quelques encablures de ce chef-lieu de canton.
Après avoir exercé son métier de maçon durant de nombreuses années, il a enseigné l’art du bâti ancien pendant plus de dix années aux apprentis du CFA de Plérin.
La transmission du savoir auprès des jeunes et la passion des mots ont toujours occupé une place importante dans ses activités. C’est ainsi qu’il est devenu conteur, animateur de troupe de théâtre, poète (il publie en 2018 un recueil de poésie « Picoteur de roche » aux éditions Couleurs et plumes), créateur de pièces de théâtre (Edwige s’en contre fiche, Madame a tourné à droite, La comtoise) etc.
Ses écrits, emprunts d’une grande sensibilité, sont construits avec la même précision, la même minutie que réclame l’édification d’un bel ouvrage de pierres sèches. Son univers poétique vous accompagnera tout au long de son récit... (Yvette Philippe).