Marie-Claire Morin
26 rue Désiré Le Bonniec
22200 Pabu
Tél : 02 96 21 25 46
Port : 06 32 29 04 37
10
ANS
Un grand merci au « Trégor » pour son bel article annonçant l’anniversaire des éditions À l’ombre des mots chez Gwalarn à Lannion, le jeudi 19 septembre à partir de 18h30.
Et un immense merci à Gwalarn d’accueillir À l’ombre des mots. C’est une grande joie de me rendre dans cette « vraie » et si chaleureuse librairie qui m’a depuis le début fait confiance, qui a toujours su mettre mes livres en valeur et qui m’a toujours si bien accueillie ! Merci à Bleuen pour son joli communiqué de presse !
Nous vous attendons nombreux pour cette soirée que nous voulons joyeuse et riche en partages ! Beaucoup d’auteurs seront également présents et animeront à mes côtés la soirée…
Au jeudi 19 septembre, 18h30 !
C’était hier soir : les éditions À l’ombre des mots fêtaient leurs 10 ans à la si chaleureuse, accueillante et fidèle librairie Gwalarn à Lannion. Beaucoup d’auteurs (et des amis), s’étaient déplacés pour fêter l’évènement et pour témoigner de leur expérience avec À l’ombre des mots. Marie-Claire Morin a relaté le parcours de ses éditions depuis son installation en 2014 jusqu’à ce jour. Elle a expliqué sa façon de travailler, a exposé la philosophie de la maison, les valeurs qui lui sont chères et notamment, outre l’exigence propre à l’écrit et au livre, le caractère primordial de la relation avec les auteurs et toutes les personnes et professionnels qu’elle a côtoyées durant cette décennie, tout aussi importante que le strict aspect professionnel du métier. Et c’est avec une reconnaissance teintée d’émotion qu’elle s’est adressée à eux, pour les remercier de leur travail, de leur confiance et de leur amitié. Dans la « hotte des remerciements », elle n’a pas oublié non plus, les libraires, Bleuen qui a si bien organisé l’évènement et Laurent (maintenant à la retraite, mais ayant depuis le début travaillé avec Marie-Claire
Librairie Gwalarn, jeudi 19 septembre 2024
Collection
Spiritualités et engagement
La maison d'à côté ou les trois filles du professeur Lot
Jean-Yves Séradin
Livre mettant en scène de hauts intellectuels depuis la 2nde Guerre mondiale jusqu’à la fin du siècle dernier...
Dès 1939, le grand historien Ferdinand Lot achète la villa Breiz-Izel à Trégastel sur la Côte de Granit Rose. Le prix Osiris obtenu pour l’ensemble de son œuvre lui permet cette acquisition. Il a 73 ans.
Avec son épouse Myrrha d’origine russe, médiéviste et théologienne, il projette d’y retrouver ses filles lors des longues vacances d’été : Irène et son mari Boris Vildé, linguiste et ethnologue né à Saint-Pétersbourg comme sa belle-mère, Marianne et son mari Jean-Berthold Mahn, historien, et Éveline, la cadette. La défaite de juin 1940 ne le permettra pas. La famille Lot ne peut tolérer que les principes de la République française soient piétinés par les envahisseurs nazis et les Français qui les soutiennent. Dès la fin de l’été 1940, Boris prend la direction de ce qui va devenir le Réseau du Musée de l’Homme. Éveline y participe, tapant des articles pour le journal publié par Boris et ses amis : Résistance. Jean-Berthold, après un séjour en Espagne, rejoindra les armées de la France Libre. Le 23 février 1942, Boris est fusillé avec six camarades au Mont-Valérien. Le 23 avril 1944, Jean- Berthold est tué dans une embuscade lors de la conquête alliée de l’Italie. Amoureuse d’Anatole Levitsky, ethnologue d’origine russe lui aussi, adjoint de Boris, fusillé ce 23 février 1942, Éveline sera doublement frappée. Les trois sœurs sublimeront leurs souffrances dans un intense travail intellectuel : Irène, bibliothécaire et linguiste, Marianne, historienne, et Éveline, ethnologue.
Chaque été, les trois filles du Professeur Lot venaient se ressourcer à Trégastel. L’auteur les a connues dès le milieu des années 1950. Sa maison familiale est voisine de Breiz-Izel. Dans ce livre, ses souvenirs de vacances ouvrent les portes de leurs histoires et de leurs œuvres. Invitation à saisir l’âme d’une demeure à l’aspect sévère dans un cadre magnifique, comme si elle gardait en ses murs la tristesse qui l’imbibe, le récit célèbre une famille d’intellectuels exigeants : eux aussi portaient haut une certaine idée de la France.
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L'auteur : Jean-Yves Séradin, docteur en sciences de l’éducation, professeur de français en collège pendant 40 ans, formateur d’enseignants, a publié en 2013, Renouveler l’éducation (coauteur), en 2014, Lier pédagogie et sociologie. Aider l’élève à s’aventurer culturellement (coauteur), en 2016, Penser avec Michel de Certeau. Une pédagogie du quotidien (auteur), les trois titres chez Chronique sociale, en 2016, Les sept fils du piqueur de pierres ou l’histoire du soldat Rolland Lissillour. 1er août-1ernovembre 1914 (coauteur) chez A l’ombre des mots.